L’évolution séculaire du ratio patrimoine/revenu tend à prouver que la France des propriétaires a renoué avec les fastes de la Belle Epoque.
En effet, comme en 1902, les français ont en réserve, sous forme d’actifs divers, 8 fois leurs revenus annuels.
Au total, depuis 1975, la richesse relative des français a doublé, avec une forte accélération dans la dernière décennie. Une situation similaire s’observe au Royaume-Uni, à ceci prêt que chez nous, le taux de patrimoine reprend sa progression des les années soixante.
La différence entre la France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis saute aux yeux: au pays de l’oncle Sam, les périodes d’excès (années 20, début des années 2000) ne durent jamais très longtemps et le taux de patrimoine se situe durablement aux alentours de 5.
Rien de tel en France.
Entre 1914 et 1960, l’inflation, la fiscalité des revenus et du patrimoine ainsi que les conflits militaires avaient provoqué l’effondrement des patrimoines. Depuis 30 ans, la désinflation, les allègements d’impôts et l’envolée des cours de l’immobilier ont déclenché un spectaculaire retour de balancier.
Compte tenu des fortes inégalités de patrimoine, on ne s’étonnera pas que le débat sur l’imposition du stock et des revenus du capital fasse son retour dans l’agenda politique.
DG
Il serait justement intéressant de voir ce qui se passe du côté de la concentration du patrimoine…
Allons y de ce pas
http://www.revolution-fiscale.fr/le-systeme-actuel/revenus-et-patrimoines-en-france/17-la-repartition-des-patrimoines-en-france