Classement PISA: la France peine en sciences

Le rapport de l’Unicef sur « les enfants laissés pour compte » montre que notre pays affiche de médiocres performances éducatives en sciences.

De surcroit, la France est, avec les Etats-Unis,  le pays où les inégalités de connaissances scientifiques sont les plus prononcées.

Certes, les jeunes polonais, slovaques ou espagnols de 15 ans sont généralement moins performants que les français, mais leurs « cancres »  en physique chimie ou en biologie (le 10ième centile) se débrouillent mieux que  les nôtres.

Parmi les pays européens, c’est en France que les élèves en grande difficulté sont les plus éloignés de la médiane.

15 commentaires sur « Classement PISA: la France peine en sciences »

  1. Au risque de paraître iconoclaste, je crois qu’il faut moins s’inquiéter de la faible culture scientifique des élèves que de leur maîtrise de la langue, la pensée et l’argumentation si nécessaire à l’argumentation et à l’exploitation d’un résultat d’expérience ?!
    Non ?!

      1. Ah, Ah, Ah !

        Mais un « matheux » n’est pas un scientifique !
        C’est un « calculateur » … grâce à sa calculette scientifique, parce que de nos jours mon bon monsieur, « les jeunes » sont incapables d’aligner une division, calculer une racine carrée et l’expliquer et ignorent le calcul mental.

        Dans le domaine informatique, ils ne savent pas programmer vraiment. Ils vont sur un site de vidéo (youtube ou dailymotion) et suivent les explications fournies par un autre « boutonneux ». Un bouquin ou un tutoriel c’est trop « has been » parce qu’ils ne savent pas lire.
        Un prof’ en IUT, de mes connaissances, résiste à la demande de ses élèves de fournir des polycopiés de ses cours afin que la future « élite scientifique » prennent des notes (écrive à la volée les éléments essentiels du cours …).
        En fac’ de droit le commentaire d’arrêt, la base du travail d’un juriste est à des années lumières de l’intelligible pour les étudiants … sans parler des examens réalisés exclusivement à l’oral.

        Enfin, histoire de bien souligner mon coté « vieux machin râleur, ringard », j’ai le souvenir que « la culture, c’est ce qui reste quand on a tout oublié ».

        Pas de chance, la culture n’est plus enseignée (histoire, littérature etc, suppression des heures au collège et au lycée) et si vous interrogez un élève dans la semaine qui suit une interrogation, le chapitre a subi un « effacement mémoire » …

        Je ne suis pas sûre que votre enquête PISA évalue cet aspect des choses !
        Par contre, pour réussir dans la vie, plus que jamais la situation sociale des parents, leur argent (pour les cours de soutien) et leur entregent (entrée ici ou là) font dramatiquement la différence mais ce n’est pas comme cela qu’une société humaine progresse. Au contraire, elle se sclérose.

      2. Ah, je vois que ca grinche.
        Je vais regarder plus avant cette enquête Pisa et je vous dirai (pour les connaissances en lettres).
        C’est un débat virulent que celui de l’enseignement de l’histoire. On l’a bien vu dans les discussions sur l’identité nationale. Si les gens savent moins de choses en « histoire officielle », peut-être en savent-ils plus dans leur propre histoire locale ou ethnique et dans celle du monde. La perte de l’histoire sociale me chagrine par contre.

  2. L’histoire enseignée est forcément « officielle » !
    Par contre, elle a le mérite de poser les dates et d’articuler les évènements (vielle antienne et bataille idéologique sur l’histoire analysée comme un fil continu, une boucle, une spirale).
    Actuellement, l’Histoire est enseignée sous forme de tronçons, en juxtaposition.
    C’est le soucis de l’enseignant qui se permet un bref résumé des « épisodes précédents » qui permettra la bonne compréhension du flux historique.

    Dans les familles, les récits des pérégrinations ou migrations des uns et des autres ne ressurgissent qu’à l’occasion :
    – de repas de famille entre les anciens et les plus jeunes (et cela devient rare, détail révélateur : les arts de la table proposent des « services de tables » pour 6 et non plus 12 personnes, les nappes ne sont plus vendues avec leurs serviettes coordonnées, les tables offrent difficilement plus de 8 places avec ou sans rallonges …). Un tel regroupement devient rare avec l’éclatement géographique et la mobilité professionnelle.
    – de travaux scolaires sur la généalogie (en primaire pour la maîtrise du temps et l’évolution des techniques) où lors de cours de langues (français inclus) avec des élèves « d’origine »…

    Un migrant n’aime pas toujours raconter à sa progéniture les tribulations, les privations et l’exil ou alors se focalise tant sur « les racines » qu’il devient hagiographe d’un temps qui n’a jamais existé (ce n’était pas aussi merveilleux puisqu’il a fallu migrer).

    Par contre, je serais curieuse de savoir ce que vous appelez « l’Histoire sociale ». s’agirait-il de l’Histoire du droit de la famille, du droit du travail et social ?

    1. OUi, elle est forcément officielle.
      Il me semble que les nations se construisent dans l’adversité, extérieure ou intérieure. Par histoire sociale j’entends les affrontement sociaux et politiques. Tout cela construit une société et cette dernière éprouve alors le besoin de regrouper tout le monde autour d’un récit commun. Les identités de classe et d’origine étaient beaucoup plus fortes autrefois.

  3. Fultrix, tu rages parce que t’as raté tes études sicentifiques et tu te venges sur les jeunes, c’est honteux ! 😉

  4. La France s’entête à vouloir suivre l’exemple des ses voisins, comme la Finlande, sans tenir compte des spécificités françaises. Force est de constater que c’est un échec, vu le recul des performances françaises depuis 2003.

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