Alain Chatriot synthétise les prises de positions de Jean Jaurès sur la question du protectionnisme, entre 1892 et 1903.
En ces temps où l’Etat Providence était à construire, Jaurès rêvait de dépasser l’opposition libre échange/protectionnisme par la réforme fiscale et l’organisation des échanges agricoles et industriels.
Il fut entendu.
Aujourd’hui, alors que l’Etat social donne l’impression de s’effriter, le protectionnisme risque de devenir l’ultime planche de salut pour ceux qui sont en demande de redistribution sociale.
DG
Le lien est redoutablement d’actualité.
J’ai souvenir de la position de Napoléon III contre les industriels français qui réclamaient des protections de l’Etat plus tôt que d’innover…
A défaut de se répéter, l’Histoire bégaie !
C’est le risque, en effet. Notre pays a une étonnante capacité à se retirer, de temps en temps, dans sa « bulle historique »….