Bas salaires, monnaie sous-évaluée et géographie se conjuguent pour expliquer l’attractivité de la Chine aux yeux des multinationales asiatiques et occidentales.
Proche du Japon, de la Corée du Sud ou de Taïwan, la Chine sert de plateforme d’exportation à ces pays pour atteindre les marchés européens ou américains. Réciproquement, l’Occident se délocalise en Chine pour assembler les produits qu’il projette de vendre en Asie.
Ce commerce vertical et triangulaire témoigne du fait que l’atelier du monde importe à proximité pour vendre au loin et importe de loin pour vendre à proximité.
L’étude de la Banque mondiale est une nouvelle pièce à verser au débat sur la complémentarité entre mondialisation et régionalisation des échanges.
DG